Conseils pour l’apprentissage du sommeil
Avant d’essayer l’une des techniques d’apprentissage du sommeil décrites dans cet article, je vous conseille d’avoir recours au toddler-ese, au patience stretching, au twinkle interruptus et au jeu du coucher. En effet, ces astuces devraient permettre de limiter les protestations et refus de votre enfant et l’aider à passer une bonne nuit. Si malgré cela, le coucher reste problématique, il faut sans doute passer à une méthode plus directe grâce à de nouveaux trucs et astuces adaptés aux enfants de 8 mois à 3 ans.
Techniques du coucher
Il existe principalement deux méthodes différentes :
La méthode « Je rassure bébé et je le recouche »
Qu’est-ce que la méthode « Je rassure bébé et je le recouche » ? Cette méthode d’apprentissage du sommeil vous permet de rassurer votre enfant en restant dans sa chambre jusqu’à ce qu’il s’endorme profondément, puis de vous éloigner progressivement pour qu’il s’habitue à votre absence.
La méthode de « l’attente progressive »
Qu’est-ce que la méthode de « l’attente progressive » ? Il s’agit de l’ancienne méthode Ferber pour les enfants en bas âge. Si vous optez pour cette méthode, attendez-vous à ce que votre enfant montre de la résistance. En effet, les tout-petits sont très coriaces !
Je vous propose une description plus détaillée.
Méthode d’apprentissage du sommeil « Je rassure bébé et je le recouche »
Comment faire :
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Pour mettre en place cette méthode, diffusez un bruit blanc fort dans la chambre de votre enfant et asseyez-vous tranquillement à côté de son lit. Lorsqu’il pleure, prenez-le dans vos bras et faites-lui des câlins jusqu’à ce qu’il se calme. Recouchez-le tout de suite après dans son lit et restez dans sa chambre jusqu’à ce qu’il s’endorme profondément. Si au bout de plusieurs jours votre enfant pleure de moins en moins, rapprochez progressivement la chaise de la porte.
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Désormais, vous pouvez ajouter à ce rituel le twinkle interruptus. Par ailleurs, pendant une semaine, faites également des exercices de patience stretching 5 fois par jour. Le soir, lorsque votre petit trésor a moins besoin d’être pris dans les bras et parvient à s’endormir plus facilement, commencez à lui dire « Attends, attends ! Reste avec doudou ! Je reviens tout de suite ! » et allez de l’autre côté de la chambre ou quittez la pièce pendant de courts instants.
Si votre enfant dort déjà dans un lit de grand, instaurez la règle suivante : je reste dans ta chambre à condition que tu restes dans ton lit. Si votre tout-petit se lève quand même, expliquez-lui les choses calmement.
Voici ce que vous pouvez lui dire :
« Je sais que tu veux parfois que Maman revienne près de toi lorsque tu es dans ton lit, mais tu sais, les enfants, les animaux de compagnie et les mamans ont besoin de dormir pour être en pleine forme pour jouer le lendemain ! »
« On va faire comme ça : lorsque je te borde, je te donne 2 tickets magiques. Si tu me demandes de revenir pour de l’eau, un bisou, pour grattouiller ton dos, pour un pipi ou pour toute autre raison, je viendrai vite auprès de toi, mais tu devras me rendre l’un de tes tickets magiques. »
« Mais si le matin tu as encore tous tes tickets, tu pourras les échanger contre un cadeau spécial. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Des étoiles ? Des autocollants ? Un biscuit ? »
Que faire si la méthode « Je rassure bébé et je le recouche » ne fonctionne pas ?
Si les résultats ne sont pas probants, il est inutile de vous inquiéter. Il existe beaucoup d’autres astuces. Cette technique se révèle particulièrement efficace chez les petits de 9 à 18 mois, mais elle peut encore convenir lorsqu’ils sont un peu plus grands.
Enfin, vous pouvez essayer la méthode de « l’attente progressive ».
« L’attente progressive » pour les enfants en bas âge
Si vous êtes à court de techniques ou que votre manque de sommeil a un impact sur votre santé, votre activité professionnelle ou même votre vie de famille, la méthode de l’attente progressive peut être conseillée.
Lorsque votre enfant commence à marcher, vous pouvez ajouter quelques variantes pour assouplir cette approche. Vous pouvez notamment feuilleter avec lui son livre du dodo pendant la journée, jouer à la poupée, faire des exercices de patience stretching et de respiration magique. Quoi que vous décidiez de faire, si vous mettez en place cette méthode, attendez-vous à ce que votre « petit enfant des cavernes » tenace montre son opposition.
Afin d’optimiser vos chances de réussite, une semaine avant, diffusez un bruit blanc au moment du coucher. Suivez ensuite la démarche décrite ci-dessous.
Comment appliquer la méthode de l’attente progressive ?
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Une fois que vous avez fermé la porte de la chambre de votre enfant, laissez-le pleurer pendant 3 minutes, puis rouvrez la porte pour vous assurer que tout va bien et lui montrer que vous n’avez pas disparu. Dites-lui « Je t’aime mon cœur, mais maintenant il faut dormir. Fais de beaux rêves. » Certains parents remarquent que la méthode est plus efficace lorsqu’ils restent plus longtemps dans la chambre, une fois 3 minutes écoulées, mais votre enfant pourrait croire que vous allez céder et il aura tendance à crier encore plus.
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Refermez la porte, attendez 5 minutes, puis répétez la première étape.
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Attendez ensuite 10 minutes et recommencez. Intervenez ensuite toutes les 15 minutes jusqu’à ce que votre enfant se soit endormi.
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S’il se réveille pendant la nuit, vous pouvez lui donner un biberon et appliquer la même technique pour qu’il s’endorme.
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Si votre bout de chou a vomi, entrez dans sa chambre, sans trop parler. Assurez-vous qu’il va bien, faites le nettoyage nécessaire, dites-lui « Je t’aime, mon cœur ; tout va bien. Bonne nuit ! », puis quittez la chambre.
Le premier soir, les petits têtus peuvent pleurer pendant une heure voire plus, et cela peut même durer encore plus longtemps le deuxième soir. Surtout, tenez bon ! Si vous cédez au bout d’une heure de pleurs et que vous prenez votre enfant dans vos bras, il comprendra l’inverse de ce que vous souhaitez lui inculquer et pensera que pour avoir ce qu’il veut, il suffit de crier assez longtemps.
Si vous le pouvez, ne lâchez pas. En règle générale, le 3 coucher se passe nettement mieux et le 4e soir, votre petit devrait s’endormir rapidement sans se réveiller pendant la nuit.
Que faire si cette méthode ne fonctionne pas ?
Si vous ne constatez pas d’amélioration au bout de 4 jours, faites le point : l’heure du coucher est-elle trop tôt ou trop tard, votre enfant est-il actuellement particulièrement stressé, envoyez-vous des signaux contraires en lui parlant trop ou en restant trop longtemps lorsque vous intervenez dans sa chambre ?
Si votre enfant est sensible, il est peut-être préférable d’avoir une approche plus douce en intervenant plus souvent dans la chambre et en le rassurant par de petites caresses. Vous pouvez également vous tourner vers les techniques d’apprentissage du sommeil sans pleurs.
En revanche, si votre enfant est plutôt vif, tenace et qu’il cherche à vous tester, lui donner trop d’attention l’encourage à montrer son mécontentement. Lorsque vous entrez dans sa chambre, soyez tendre, mais ne vous attardez pas.
Courage, vous allez y arriver !
Si vous avez vraiment besoin de cette méthode, essayez de prendre un peu de recul et d’avoir un peu d’humour pendant cette expérience éprouvante. Ces soirées de pleurs vous sembleront interminables, mais elles seront vite de l’histoire ancienne et toute la famille pourra mieux dormir au bout de quelques jours seulement. Concentrez-vous sur votre objectif et faites un peu de respiration magique pour vous détendre un peu. Des millions de parents ont survécu à cette épreuve et ce sont justement ceux qui vous diront de vous boucher les oreilles et de boire un coup. Vous aussi, vous y arriverez, vous verrez !
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